Giuseppe Ferrari (roma 1843- Rieti 1905) « La Femme Aux Cheveux Roux » Portrait

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« La femme aux cheveux roux », huile sur toile, inscription sur le chassis  « Peint par Giuseppe Ferrari – Rome ».

Giuseppe Ferrari (Rome, 21 décembre 1843 – Rieti, 4 août 1905) était un peintre italien.
En 1863, il s’inscrit à l’Académie de San Luca et devient l’élève du portraitiste Alessandro Marini. De nature méditative, aux vues urbaines de Rome – où il s’est installé, travaillant dans les ateliers de via Margutta, n. 55, et via Flaminia, n. 44 – préférait les vastes espaces de la campagne anglaise et romaine, le désert et les paysages de Tunisie et de Palestine qu’il visita au milieu des années soixante-dix, restant fasciné par la grandeur et la solitude tragique que, de différentes manières, ces lieux exprimaient . De ses voyages en Afrique et en Orient, il rapporte de nombreuses esquisses et croquis, traduits en toiles à grande échelle affectées par la lumière aveuglante de ces lieux. Ferrari combinait son intérêt pour les paysages avec celui pour les portraits, genre pour lequel il est le plus connu : un bon nombre d’étudiants se rassemblèrent autour de lui, dont de nombreuses femmes peintres, où le principal genre pictural étudié était le portrait, dont Ferrari était désormais considéré comme l’un des meilleurs représentants du XIXe siècle romain.
En 1877, il expose A Street in Tunis à la Royal Academy of Arts de Londres. Introduit par P. Tosti, véritable mécène des artistes italiens à l’étranger, il est attiré en Angleterre par les recherches de J. M. W. Turner sur la lumière et l’atmosphère et par le naturalisme de J. Constable.
Il a participé aux principales expositions en Italie et à l’étranger.
Aux côtés de peintres comme N. Costa, V. Cabianca et E. Coleman, il rejoint les revendications innovantes du groupe « In arte libertas », pour tenter de s’opposer à l’académisme de la capitale.
En 1904, il fut parmi les fondateurs du groupe XXV de la Campagne romaine avec Coleman, O. Carlandi et d’autres, participant à l’approfondissement de la recherche luministique dans d’authentiques campagnes picturales dans les environs de Rome.

Notre portrait s’approche semblablement aux œuvres de Ferrari : réalisé d’une seule traite, sans fond au point d’apparaître comme une esquisse, il capture magistralement sur la toile l’expression boudeuse de la jeune fille représentée, qui semble presque agacée par le regard du peintre. Introspectif et novateur, son style s’écarte de l’académisme de la fin du siècle et est déjà marqué par une forte influence de la modernité.

Très bon état de conservation. Dans un cadre en bois laqué.

Mesures
Toile cm 63 x 49
Cadre cm 80 x 66

Catégorie :

Description

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