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Grande sculpture en marbre représentant la Vénus de l’Esquilin.
Atelier romain, XIXe siècle.
La Vénus de l’Esquilin est une sculpture romaine trouvée en 1874 sur la colline du même nom et aujourd’hui conservée dans les musées du Capitole. Elle représente une femme nue en train de se tirer les cheveux pour faire une coiffure compliquée avant de s’immerger dans son bain. Le personnage est nu à l’exception des sandales, un trait significatif pour les interprétations récentes car Vénus ne porte jamais de sandales. La recherche d’un rendu naturaliste du corps féminin est évidente, indifférente aux canons de beauté appliqués à la figure de la déesse dans les représentations traditionnelles.
Depuis 1955, de nombreuses études ont indiqué que nous ne sommes pas en présence d’une Vénus mais plutôt de la statue de la jeune Cléopâtre érigée par Jules César dans le Temple de Vénus Genitrix au pied du Campidoglio en 46 av. Ce n’est pas pour rien qu’à côté de la jeune femme qui s’apprête à se baigner se trouve un vase aux parois duquel s’enroule un serpent qui, selon la tradition des pharaons reprise par les Ptolémées, est le signe de la royauté.
La sculpture a inspiré de nombreuses reconstructions artistiques dans la décennie qui a suivi sa découverte, principalement dans le domaine de la peinture (A Sculptor’s Model (1877) de Sir Lawrence Alma-Tadema; Diadumène (1884) d’Edward Poynter).
La nôtre est une rare version en marbre blanc poli de la plus haute qualité.
Mesures
H cm 83
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