Monumentale pendule Empire par Jean-Joseph Lepaute

12 500,00

Pendule monumentale représentant « Les Heures soutenant la Voûte Céleste » en marbre blanc, marbre jaune et albâtre représentant trois jeunes filles drapées, les bras levés pour soutenir une guirlande de fleurs sur laquelle repose la voûte céleste.
Les Heures sont des figures de la mythologie grecque, filles de Zeus et de Temi et considérées comme les gardiennes de l’Olympe. Au nombre de trois dans la mythologie grecque, Eunomia, Dike et Irene, symbolisent le passage régulier du temps dans l’alternance des saisons (printemps, été et automne fusionnés, hiver). Représentés côte à côte sur une base ovale ils supportent une grande sphère d’albâtre sur laquelle apparaissent les étoiles d’or et les 12 signes du zodiaque en bas-relief. La sphère possède un cadran gravé et peint en or avec des chiffres romains et, au dos, une porte qui permet d’accéder au mouvement de l’horloge, signé J J Lepaute à Paris 18/x.13 +10.
Mouvement avec suspension à fil et sonnerie à l’heure et à la demi-heure.

Paris, vers le 1810.

Mesures
H cm 70
Socle cm 28 x 24

Le modèle de pendule à figures féminines soutenant le mouvement enfermé dans une sphère est cher à la production des Lepaute. Notre modèle, en particulier, est comparable à la pendule monumentale aux « Quatre Muses des Heures » en marbre blanc réalisée par les Lepaute en 1791 avec la collaboration du sculptuer Jacques-Philippe Le Sueur pour la Folie Beaujon, construite entre 1781 et 1783 pour le banquier du roi et de la cour Nicolas Beaujon (1718-1786), sur les plans de l’architecte Nicolas Girardin.
C’était l’architecture à la mode de l’époque – une folie avec de petits appartements galants, des escaliers secrets et des portes dérobées. Il fut vendu en 1796 à Ignace Vanlerberghe, devenu riche en fournisseur de grains et de fourrages aux armées de la République puis de Napoléon. Comme le montre une gravure publiée en 1801 par Kraft et Ransonnette, l’horloge aux quatre Grâces est déjà placée dans l’un des deux pavillons circulaires en forme de tour.
Bibliographie : – TARDY, La Pendule française, 2e partie, Paris, 1969. – LAMI, S., Dictionnaire des sculpteurs de l’Ecole française au dix-huitième siècle, Paris, 1911, pages 78 à 82. – KRAFT et RANSONNETTE , Plans, coupes, élévations des plus belles maisons et immeubles de France,

La maison Lepaute est fondé en 1748 par JEAN-ANDRÉ LEPAUTE (1720-87/9) et JEAN-BAPTISTE LEPAUTE (1727-1821)-

Depuis sa fondation, la Maison Lepaute a conservé la plus haute réputation parmi les plus grandes maisons horlogères françaises. Les générations successives de la famille Lepaute ont dirigé l’entreprise qui a connu un succès considérable au cours des XVIIIe et début du XIXe siècles. L’entreprise a commencé en 1748 lorsque Jean-André et son frère Jean-Baptiste ont établi une entreprise de fabrication d’horloges à Paris. Ils ont été nommés « Horlogers du Roi », fabriquant un certain nombre de belles horloges pour le Louvre, Paris. Jean-André a également construit plusieurs horloges publiques de Paris, dont l’une à l’Ecole Royale Militaire est toujours en état de marche. Il a également réalisé plusieurs avancées techniques dans le domaine de l’horlogerie. A sa retraite, en 1774, son frère, Jean-Baptiste associe ses neveux, Pierre-Henry (1745 – 1806) et Pierre-Basile Lepaute (1750 – 1843). Pierre-Henry prend sa retraite en 1798, puis Pierre-Basile s’associe à son neveu, Jean-Joseph Lepaute (1768 – 1846). Ils ont été rejoints par le fils de Pierre-Basile, Pierre-Michel (décédé en 1849), c. 1811, l’entreprise est rebaptisée Lepaute et Fils, établie dans des locaux prestigieux de la Place du Palais Royal à Paris.

Jean-Joseph Lepaute, né à Bièves, France était une figure majeure au sein de l’entreprise familiale. Comme son grand-oncle et fondateur de l’entreprise, il était un superbe artisan. Il est nommé horloger de Napoléon. En 1813, il réalise une horloge pour le Palais de Fontainebleau ; il a construit des horloges pour d’autres résidences importantes, dont le château de Saint-Cloud et le château de Comilègne. En outre, il a fabriqué de nombreuses autres belles horloges domestiques. En 1821, il est nommé horloger officiel de Paris, chargé notamment de l’entretien et de la réparation de toutes les horloges publiques de la Ville. Vers la fin de sa carrière, il travaille en étroite collaboration avec un autre membre important de l’entreprise familiale Augustin-Michel-Henry Lepaute (1800-1885), le fils de Pierre-Henry. Augustin-Michel-Henry est nommé horloger de Louis-Philippe et de Napoléon III. Il réalise les horloges du Palais de Justice de Paris et de la Bourse de Marseille. Deux de ses régulateurs sont au Conservatoire des Arts et Métiers de Paris tandis qu’une de ses montres en or est visible au Guildhall de Londres.

Mouvement complet de balancier et clé de remontage d’origine. Quelques restaurations anciennes au dos de la sphère .

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